mardi 30 décembre 2014

Pour un collège public à Beaupréau (49)

Le conseil Général de Maine et Loire refuse toujours de construire un collège public à Beaupréau.

Nous appelons tous les défenseurs de l’école publique à signer cette pétition qui demande à Mme la ministre de l’Education Nationale d’appliquer les articles L211-3 et R211 du code de l’Education pour imposer la  construction d’un collège public à Beaupréau.

http://www.petitions24.net/pour_un_college_public_a_beaupreau


MERCI DE VOTRE SOUTIEN

Faites suivre à vos connaissances susceptibles de signer. MERCI

mardi 25 novembre 2014

dessin de presse Ludo




Le blog Ludodessins ici :

http://ludodessins.canalblog.com/

Laïcité : des parents d’élèves dénoncent un « détournement des fonds publics » vers le privé

La gazette des communes

Publié le • Par • dans : France
La fédération de parents d'élèves FCPE a dénoncé ce lundi 24 novembre le manque de moyens affectés à l'école publique, évoquant un "détournement des fonds publics" au profit des écoles privées à caractère confessionnel.
« On a beaucoup parlé ces derniers temps de la laïcité à propos des mamans voilées qui accompagnent les enfants lors des sorties scolaires », se souvient Rodrigo Arenas, dénonçant « un faux problème ».
« Le vrai problème de la laïcité, c’est le financement des écoles confessionnelles aux dépens des écoles publiques », a estimé le secrétaire général adjoint de la première fédération de parents d’élèves, lors d’une conférence de presse à Bobigny.
Selon lui, les écoles publiques « ne répondent plus à leurs missions car leurs moyens sont détournés ».
Selon la FCPE, de nombreuses communes sont dépourvues d’écoles publiques, notamment dans l’ouest de la France, où les parents sont souvent obligés d’inscrire leurs enfants dans le privé, faute d’alternative.
« On n’est pas contre l’enseignement privé », précise Guillaume Dupont, responsable FCPE du Maine-et-Loire. « Mais quand les parents souhaitent inscrire leurs enfants dans le public et qu’ils sont assez nombreux (…) l’Etat doit remplir sa mission ».
Dans ce département, 83 communes n’ont toujours pas d’école publique, selon la FCPE, alors qu’une cinquantaine d’entre elles ont une école catholique.
« Cette situation touche aussi le secondaire », souligne M. Dupont, qui évoque notamment le cas de Beaupréau (sud du Maine-et-Loire), où 30.000 habitants n’ont pas accès à un collège public.
« Ça fait 30 ans qu’on demande la construction d’un collège. Aujourd’hui, si vous voulez scolariser vos enfants dans le public, il faut faire 20 kilomètres », s’agace le responsable de la FCPE, qui demande au ministère « de lancer les travaux à la place du Conseil général » si celui-ci « persiste dans son refus ».
En France, près de 84% des enfants en moyenne fréquentent l’école publique. Un chiffre qui tombe à près de 50% dans certains départements, comme la Vendée ou le Morbihan.

lundi 24 novembre 2014

jeudi 20 novembre 2014

Collège public de Beaupreau. La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud Belkacem saisi le recteur de l’académie - Angers info 20 novembre

Collège de Beaupreau. La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud Belkacem saisi le recteur de l'académie
Collège de Beaupreau. La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud Belkacem saisi le recteur de l’académie
Sur une nouvelle demande de Jacques Auxiette, President du Conseil régional des Pays de la Loire, la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, interroge Christian Gillet et saisi le recteur d’académie sur la question du collège public de Beaupréau en demandant qu’une étude de faisabilité du projet soit à nouveau réalisée.
Jacques Auxiette, président de la Région Pays de la Loire, qui dénonçait encore dernièrement le projet de modification des secteurs des collèges du Maine-et-Loire qui a été présenté aux acteurs concernés par le Conseil général le 5 novembre rappelait : « En souhaitant réduire le secteur du collège de Montfaucon-Montigné, ce sont les effectifs du collège Le Pont de Moine que le Conseil général dégonfle artificiellement pour baisser les seuils qu’il s’était lui-même fixé et ainsi ne pas avoir à construire de collège public à Beaupréau. C’est également par effet domino les collèges du secteur privé qui s’en trouveront renforcés. ».
Une déclaration qui fait suite à un courrier envoyé le 1 er septembre à la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem lui demandant « d’analyser l’opportunité de mettre en oeuvre l’article L211-3 du Code de l’éducation qui permettrait à L’Etat de pallier la déficience du Conseil général en construisant à sa place un collège public à Beaupréau » et Jacques Auxiette d’affirmer « En restant sourd à nos demandes et en ne respectant pas les engagements pris, le Conseil général du Maine-et-Loire refuse de pourvoir à une organisation convenable du service public dans cette zone où certains élèves doivent faire près de deux heures de transport pour aller au collège public le plus proche »
La ministre de l’éducation lui a répondu hier « Le Conseil général de Maine-et-Loire avait souhaité que le seuil de 750 élèves, répartis sur les deux établissements de Montfaucon-Montigné et Montrevault soit atteint avant d’envisager la création d’un nouveau collège dans la commune de Beaupréau. Les dernières analyses effectuées montreraient que ce seuil a été atteint à la rentrée 2014, et que les effectifs pourraient encore augmenter dans les années à venir. »

Collège public à Beaupréau. La ministre demande une nouvelle analyse - Ouest-France 21 novembre 2014



Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, a demandé que que l'étude sur la faisabilité du projet de collège public à Beaupréau soit de nouveau analysée.

Dans un courrier en réponse à Jacques Auxiette Najat Vallaud-Belkacem semble sensible aux arguments du président du conseil régional des Pays de la Loire.
« Les dernières analyses effectuées montreraient que le seuil [de 750 élèves dans les collèges publics des alentours] a été atteint, et que les effectifs pourraient augmenter dans les années à venir », écrit-elle.
Ce seuil avait été fixé, en 2007, comme préalable par le conseil général du Maine-et-Loire pour construire un collège public à Beaupréau.
La ministre a sollicité le recteur d'académie « afin que l'étude sur la faisabilité du projet soit de nouveau analysée ».
Elle ne répond en revanche pas explicitement à Jacques Auxiette qui lui propose que l'État se substitue au conseil général, comme la loi le permet, en se faisant ensuite rembourser.

mercredi 8 octobre 2014

7 octobre 2014 - réunion CG 49 / Collectif pour l’école publique dans les Mauges



Communiqué suite à la réunion CG 49 / Collectif pour l’école publique dans les Mauges
Etaient présents :
-           Jacques HY, Vice-président du Conseil général
-          Olivier PICHAUD, Chef du service Transport scolaire, Direction des transports CG49
-          Jean-Marie BAUMARD, Adjoint à la Culture et à la Vie scolaire Mairie de Beaupréau
-          9 parents d’élève du collège de Montrevault
-          3 parents d’élève de l’école publique de Beaupréau
-          2 parents d’élève de l’école publique de La Chapelle du Genêt
-          2 parents d’élève de l’école publique de Montrevault
Préambule :
M. Hy indique la nécessité de cette réunion car il dit n’avoir été interpellé que par voie de presse.
Les parents présents précisent que M. Piou, Conseiller général du canton de Montrevault a déjà été alerté, de vive voix, début septembre, et que le CG a été destinataire de plusieurs courriers durant le mois de septembre. M. Pichaud confirme.

1. Une famille de Saint-Pierre Montlimart, qui ne serait pas un cas isolé, se voit facturer 392 € de transport par le Conseil Général alors que certaines familles empruntant le même point de montée pour la même destination ne sont facturées 152 €. La raison : cette famille habitant à moins de 3 km du collège public  de Montrevault, elle n'est donc pas subventionnée de la même façon. Pour le Collectif, cela pourrait l'inciter à scolariser, comme d'autres, ses enfants dans le collège privé de Saint-Pierre Montlimart où les frais de scolarité sont de 330,54 € par an. Le Collectif pose clairement la question : est-il normal qu'une famille doive débourser davantage pour scolariser son enfant dans un établissement public que dans un établissement privé ???

Réponse du CG : 27 000 enfants sont transportés par le CG. 1300 enfants du département, dont le domicile est situé à moins de 3 km de l’entrée de l’établissement scolaire par la voie praticable la plus courte, sont subventionnés à hauteur de 57 % et les familles doivent donc payer 392 euros (contre 152 euros pour les autres). Pour M. Hy, certaines familles ne sont pas subventionnées car elles font le choix d’un autre établissement qui n’est pas le plus proche de leur domicile.

Les parents se demandent pourquoi les familles qui font le choix du privé sont subventionnées de la même façon que celles qui choisissent le public ?
M. Hy répond que « c’est la loi ».
Les parents demandent à pouvoir consulter ce texte.

Autre réponse du CG : la règle des 3 kms peut être modifiée. M. Hy craint qu’en abaissant ce seuil, il faille transporter davantage d’élèves pour un coût avoisinant les 500 000 euros par an.
Les parents proposent que cet argent soit pris sur les  9 650 000 euros alloués aux collèges privés du département (voir édito de M. Gilet dans le mensuel du CG de septembre 2014)
Pour M. Hy, il s’agit d’un raisonnement « simpliste »…
M. Hy précise que cette règle peut « parfois privilégier les établissements privés au détriment d’établissements publics et inversement »
Les parents se disent « choqués » qu’une collectivité territoriale utilise des fonds publics pour favoriser un établissement privé.
Cela ne semble pas émouvoir M. Hy.
Ceci pourrait expliquer pourquoi, sur 40 CM2 de l’école publique de Saint Pierre Montlimart, seulement 4 se sont inscrits l’an passé au collège de Montrevault. En effet, le transport coûte 392 euros pour des résidents de Saint Pierre Montlimart qui veulent scolariser leurs enfants à Montrevault alors que les frais de scolarité du collège privé sont de 330 euros.
M. Hy admet que l’éloignement géographique du collège de Montrevault (par rapport aux collèges privés de Saint-Pierre et Beaupréau qui « drainent » une population plus importante) joue en sa défaveur mais qu’il n’y est pour rien, cette situation étant historique…
Les parents s’inquiètent de l’application de cette règle dans l’optique de l’ouverture du lycée public des Mauges car, dans ce cas, les habitants de la Chapelle du Genêt devraient alors payer 392 euros pour aller au lycée public et seulement 152 euros pour se rendre au lycée privé, celui-ci étant plus éloigné de leur domicile.

Engagement  du CG sur ce point : refaire une mesure « sur le terrain » avec présence des parents du trajet domicile de M. et Mme Dorso / collège public de Montrevault et du trajet La Chapelle du Genêt / collège privé de Beaupréau. M. Hy admet qu’ « on ne peut pas trouver de réponse rationnelle contredisant M. et Mme Dorso »

2. Le conseil Général a pour compétence le transport et à ce titre, il doit également gérer les transports des écoles publiques. C'est la raison pour laquelle, l'école Publique de Montrevault est desservie depuis plusieurs années par le car du collège
Or, un dysfonctionnement a été signalé, au Collectif, en ce début d'année scolaire.
En effet, l'Ecole du Petit Anjou est passée aux nouveaux rythmes scolaires en cette rentrée 2014. Les élèves ont donc maintenant classe de 9h00 à 12h00 le mercredi matin. 
Bien qu’ayant été interpellé bien avant la rentrée, le Conseil Général n'a pas changé ses horaires pour le ramassage du  mercredi : 8h05 le matin et 11h20 le midi.
Voilà 3 mercredis que les enfants qui empruntent les transports manquent 40 minutes de cours pour prendre le car et pouvoir rejoindre leur domicile, ce n'est pas acceptable. Le Collectif souhaite que le Conseil Général résolve cette situation au plus vite.

Pour M. Hy, le Maire de Montrevault et l’Education Nationale connaissaient cette contrainte avant de fixer les nouveaux horaires du mercredi matin. Ce sont donc M.Marsault et M. Launay qui sont responsables de ce dysfonctionnement.
Les parents se tourneront donc vers ces instances pour obtenir une réponse à ce problème mais ils rappellent que cette situation découle du fait que le collège privé de Saint Pierre Montlimart refuse de reculer ces horaires de sortie de classe du mercredi.

Engagements du CG :
- rechercher quelles autres écoles du département terminent avant 11 h 15 le mercredi.
- pour M. Hy, si les 3 établissements (collège privé de Saint Pierre, collège et école publics de Montrevault) se mettent d’accord pour changer, cela règlera le problème pour la rentrée 2015. Dans le cas contraire, le CG peut user de son influence pour que les horaires du collège privé soient reculés.

3.  Des enfants, scolarisés à l'Ecole Publique Jules Ferry de Beaupréau, empruntent les cars du Conseil Général pour se rendre à leur domicile (dans la campagne de Beaupréau).
Les cours dans cette école terminent à 16h30. Or, le car ne passe qu'à 16h45. Les parents s'inquiètent de savoir qui est responsable de leurs enfants pendant ce quart d'heure de flottement. Là encore, le Conseil Général a été interpellé mais la situation perdure…

Réponse du CG : à la fin des cours, la responsabilité est celle des parents. Le CG étudiera la demande de changement d’horaire faite par la Mairie mais conseille aux parents de se retourner vers la Municipalité pour que celle-ci prévoit un mode de garde entre 16 h 30 et 16 h 45.

4. Toujours à Beaupréau : certaines familles ont été surprises de voir supprimer le point de montée du 8 Mai dans le centre ville alors qu'il desservait une quinzaine d'élèves. Certes, le temps de transport vers le collège public du secteur (collège de l’Evre à Montrevault) a diminué, le Conseil Général s’y était engagé et en faisait un argument pour refuser la construction d’un collège public à Beaupréau, mais cela n’a pu se faire qu’en diminuant le nombre d’arrêts et donc les enfants doivent parcourir un temps de trajet supplémentaire à pied, ce qui ne résout donc pas le problème et pire, l’aggrave car ce parcours pourra s’avérer dangereux pendant les mois d’hiver. Le Collectif demande donc au Conseil Général de rétablir ce point de montée et d’ajouter un arrêt dans le nouveau quartier de la Sablière d’où de plus en plus d’enfants partent vers le collège public du secteur.

Réponse du CG : certains arrêts ont été supprimés pour diminuer le temps de transport.
Les parents rétorquent que le temps de trajet est le même pour leurs enfants qui doivent compenser par un trajet à pied plus long. De plus, les temps de transport annoncés à la rentrée sont plus longs que ceux effectivement constatés.
Les parents demandent davantage d’arrêts dans une commune de Beaupréau qui compte plus de 7000 habitants, notamment près du quartier de la Sablière au nord.

Engagement du CG : le point d’arrêt place du 8 mai peut être remis en place mais le trajet sera alors majoré de 2 minutes environ.


jeudi 18 septembre 2014

communiqué de presse du 17 septembre 2014



Suite à des témoignages de familles, le Collectif pour la Promotion de l'Ecole Publique dans les Mauges tient à rendre public plusieurs problèmes de transport qu’elles rencontrent lorsqu’elles scolarisent leurs enfants dans les établissements scolaires publics du secteur.

1. Une famille de Saint-Pierre Montlimart, qui ne serait pas un cas isolé, se voit facturer 392 € de transport par le Conseil Général alors que certaines familles empruntant le même point de montée pour la même destination ne sont facturées 152 €. La raison : cette famille habitant à moins de 3 km du collège public  de Montrevault, elle n'est donc pas subventionnée de la même façon. Pour le Collectif,
cela pourrait l'inciter à scolariser, comme d'autres, ses enfants dans le collège privé de Saint-Pierre Montlimart où les frais de scolarité sont de 330,54 € par an. Le Collectif pose clairement la question : est-il normal qu'une famille doive débourser davantage pour scolariser son enfant dans un établissement public que dans un établissement privé ???
Par ailleurs, le Collectif s’est aperçu que cette règle des « 3 kilomètres »  n'était plus respectée lorsqu'il s'agissait d'élèves se dirigeant vers des établissements privés. En effet, les familles habitant le bourg de la Chapelle du Genêt , à moins de 3 km du Collège Privé Charles de Foucault de Beaupréau, ne paient que 152 € de transport au Conseil Général.
Pour le Collectif, il y a donc une volonté évidente de favoriser les établissements privés au détriment des établissements publics.

2. Le conseil Général a pour compétence le transport et à ce titre, il doit également gérer les transports des écoles publiques. C'est la raison pour laquelle, l'école Publique de Montrevault est desservie depuis plusieurs années par le car du collège
Or, un dysfonctionnement a été signalé, au Collectif, en ce début d'année scolaire.
En effet, l'Ecole du Petit Anjou est passée aux nouveaux rythmes scolaires en cette rentrée 2014. Les élèves ont donc maintenant classe de 9h00 à 12h00 le mercredi matin. 
Bien qu’ayant été interpellé bien avant la rentrée, le Conseil Général n'a pas changé ses horaires pour le ramassage du  mercredi : 8h05 le matin et 11h20 le midi.
Voilà 3 mercredis que les enfants qui empruntent les transports manquent 40 minutes de cours pour prendre le car et pouvoir rejoindre leur domicile, ce n'est pas acceptable. Le Collectif souhaite que le Conseil Général résolve cette situation au plus vite.

3.  Des enfants, scolarisés à l'Ecole Publique Jules Ferry de Beaupréau, empruntent les cars du Conseil Général pour se rendre à leur domicile (dans la campagne de Beaupréau).
Les cours dans cette école terminent à 16h30. Or, le car ne passe qu'à 16h45. Les parents s'inquiètent de savoir qui est responsable de leurs enfants pendant ce quart d'heure de flottement. Là encore, le Conseil Général a été interpellé mais la situation perdure…

4. Toujours à Beaupréau : certaines familles ont été surprises de voir supprimer le point de montée du 8 Mai dans le centre ville alors qu'il desservait une quinzaine d'élèves. Certes, le temps de transport vers le collège public du secteur (collège de l’Evre à Montrevault) a diminué, le Conseil Général s’y était engagé et en faisait un argument pour refuser la construction d’un collège public à Beaupréau, mais cela n’a pu se faire qu’en diminuant le nombre d’arrêts et donc les enfants doivent parcourir un temps de trajet supplémentaire à pied, ce qui ne résout donc pas le problème et pire, l’aggrave car ce parcours pourra s’avérer dangereux pendant les mois d’hiver. Le Collectif demande donc au Conseil Général de rétablir ce point de montée.

5. A l’école publique du Fuilet, le transport pour les élèves extérieurs à la commune a été supprimé il y a quelques années car il n'y avait plus que 2 enfants à transporter. Ce sont maintenant 25 enfants, provenant de communes sans école publique (La Boissière sur Evre, Le Puiset Doré et Saint Rémy en Mauges), qui y sont scolarisés. Le Collectif estime qu’il est temps que le Conseil Général remette en place ce ramassage scolaire !

Plus généralement, ces situations illustrent la connivence qu’il peut y avoir entre une collectivité territoriale (le Conseil Général) et l’enseignement privé dans les Mauges au détriment de l’Ecole de la République. Cela confirme la volonté du Conseil Général de favoriser l’enseignement catholique sur ce territoire, symbolisé par le refus dogmatique de construire un collège public à Beaupréau.

mercredi 2 juillet 2014

communiqué de presse du 1er juillet 2014



Le dossier du collège public est arrivé au ministère !
Une délégation a été reçue ce matin au ministère de l’Education Nationale. Le Sujet : Le collège Public de Beaupréau.
Guillaume Dupont (FCPE 49), Philippe Cadoret (FCPE Pays de la Loire) et Marina Giet (présidente du Conseil Local FCPE de Beaupréau) ont rencontré Agathe Cagé, conseillère au Cabinet du Ministre.
Le collectif des parents a exposé la situation particulière que rencontrent les parents des Mauges qui souhaitent scolariser leurs enfants à l’Ecole Publique. Ils ont fait état de la situation de blocage avec le Conseil Général sur le sujet du collège public de Beaupréau.
Il est prévu que dans la journée le Recteur et le DASEN soient alertés par le ministère de cette rencontre.  Ils devront se rapprocher du préfet ainsi que du Conseil Général pour entamer un dialogue sur la construction du collège de Beaupréau.
Les parents seront informés de l’avancée du dossier très rapidement. Le ministère souhaite que les échanges débutent d’ici au 15 Juillet.

samedi 21 juin 2014

communiqué de presse du 18 juin 2014



A la veille de la session plénière du Conseil  Général , Marina GIET, présidente du Conseil local FCPE de Beaupréau a reçu un courrier émanant de Christian GILLET, président du Conseil Général (voir PJ).
Le Collectif pour la Promotion de l’Ecole Publique dans les Mauges et l’Association de parents pour un collège public à Beaupréau souhaitent rendre celui-ci public et y réagir.
M. Gillet évoque la progression des effectifs, qu’il prétend bien inférieurs aux prévisions avancées par le Collectif en d’autres temps. Effectivement, cette progression est freinée par l’absence de choix proposé aux familles de Beaupréau qui, pour des raisons pratiques, font le choix de la proximité pour scolariser leurs enfants et donc les inscrivent au collège privé de Beaupréau, comme l’a démontré sans ambigüité l’enquête diffusée par la FCPE en mai - juin 2013.
Si, effectivement, les deux collèges de Montrevault et Montfaucon-Montigné ont une capacité maximale de 850 places, ce dernier approche le seuil des 450 élèves qu’il peut accueillir dans des conditions satisfaisantes. Quant au collège de Montrevault, il compte actuellement 322 élèves et si on enlève les 61 élèves provenant des communes de Beaupréau, La Chapelle du Genêt et Andrezé, on sera encore bien loin des 200 élèves évoqués.
Concernant l’accessibilité des collèges de ce secteur, même si les temps de transport venaient à diminuer (et nous serons extrêmement vigilants sur ce point dès la rentrée 2014), ils ne changeront pas pour les familles de La Chapelle du Genêt. Sur ce point, rappelons aussi que le Département compte 50 collèges publics et 40 collèges privés alors que le canton de Beaupréau compte 0 collège public pour 3 collèges privés, réduire les temps de transport pour la desserte du collège de Montrevault ne règle en rien le problème sur le fond.
M. Gillet remet également en cause la délibération de 2007, les conditions alors demandées étant désormais réunies. On peut se demander dans quelle mesure celui-ci n’abuse pas de son pouvoir en niant une décision collégiale officielle prise par l’équipe précédente. On voit bien ici qu’il s’agit d’un refus dogmatique de voir s’implanter un collège public sur un territoire où l’enseignement secondaire privé est en situation de monopole.
La mise en place des rythmes scolaires est mise en avant pour expliquer l’augmentation des charges du Conseil Général. Au cours de l’entrevue, M. Gillet a évoqué une hausse, liée au transport, de 700 000 euros par an. S’il parvient à financer cette augmentation, cela signifie que le Conseil Général a économisé cette somme tous les ans depuis 2008, année du passage à la semaine à 4 jours. Comment celle-ci a-t-elle été utilisée ? N’aurait-elle pas permis la construction de l’équipement que nous réclamons depuis si longtemps ?
Si les finances du Conseil Général sont si exsangues, peut-être celui-ci peut-il diminuer la part des 10 % des frais d’investissement engagés pour les établissements publics qu’il octroie aux établissements privés du Département. Rappelons qu’il s’agit d’un taux maximum mentionné dans la loi Falloux, celui-ci peut donc être aisément diminué pour trouver les fonds nécessaires à la construction d’un collège public.
Pour conclure, M. Gillet évoque le transfert de la compétence collèges aux Régions dans le cadre du projet de réforme territoriale pour différer la construction d’un établissement dont il a reconnu, lors de l’entretien accordé à Mme Giet, la viabilité à long terme. Pour preuve, une projection d’effectifs, émanant de la Direction Académique et du Conseil Général, aperçue pendant cette réunion, mentionnait un total de 852 inscrits dans les collèges de Montrevault et Montfaucon-Montigné en 2017.
Face à ce refus dogmatique de voir s’implanter un collège public sur un territoire où l’enseignement secondaire privé est en situation de monopole, nous continuons à interpeller les élus de l’opposition au Conseil Général afin que la construction d’un collège public à Beaupréau soit  à l’ordre du jour de la prochaine session plénière.
Parallèlement, nous sommes en contact avec les élus du Conseil Régional afin que, pour des économies de coût,  ceux-ci anticipent le transfert des compétences mentionnées plus haut et que des élèves de 6èmes collège puissent effectuer leur rentrée en 2015 dans les locaux du lycée en attendant la construction d’une cité scolaire. Des rencontres ont également été sollicitées auprès du DASEN et du Recteur pour avancer sur ce sujet.